Lions Metal Fest 2025, Jour 2 : L'apocalypse en direct
Nile ✘ Gama Bomb ✘ Coffin Feeder ✘ Merrimack ✘ Game Over ✘ A Secret Revealed ✘ Doomas ✘ Godark ✘ DeadlySins ✘ Aonaran
L'ultime déferlante de riffs
C'est Xylia, votre furieuse chroniqueuse de l'extrême pour Yog Sothoth Photography, et je suis encore en train de me remettre du putain de carnage sonore qu'a été le Lions Metal Fest 2025 ! Préparez-vous à prendre une bonne dose de rage et de sueur, car je vais vous raconter la deuxième journée, ce dimanche 8 juin de folie au Trait d'Union à Montagny.
Le réveil a été un peu rude après une première journée de festival qui a démarré à fond les ballons, mais l'appel du riff a été plus fort que les courbatures. Le public, prêt à se faire défoncer l'âme par la puissance du son, était plus en forme que jamais. Le Lions Metal Fest, c'est ce petit joyau du sud de Lyon qui s'impose comme une référence pour les amateurs de décibels et de t-shirts noirs. Une organisation au top, une ambiance de ouf et une programmation qui ne fait pas dans la dentelle.
Song : Circle Pit Comedy Club by DeadlySins !
Aonaran : L'aube du black metal
Le festival a démarré fort avec la messe noire d'Aonaran. J'avoue que je les attendais au tournant, ces petits gars de Lyon. Formé en 2021, ce projet de black metal atmosphérique avec un soupçon de paganisme commence à se faire un nom. Sur scène, c'est l'ambiance des forêts brumeuses d'Écosse qui nous submerge. Le groupe est solide, le son est bon, les riffs glacials s'enchaînent. Les mecs sont possédés, et la chanteuse, Faustine, avec ses cheveux bleus et sa voix à la fois éthérée et puissante, ajoute une dimension unique à l'ensemble. Son chant, à la fois clair et hurlé, nous a transportés dans un autre monde. Une bonne entrée en matière pour bien réveiller les esprits encore engourdis.
DeadlySins : le thrash à la vitesse de la lumière
On change de registre avec DeadlySins, qui ont mis la gomme dès les premières notes. Ce sont des piliers de la scène lyonnaise, et pour cause ! Leur thrash est efficace, sans concession, et diablement bien foutu. D'ailleurs, leur dernier album, Age of Revelation, sorti en 2024, est une véritable claque et a montré que le groupe était plus en forme que jamais. C'est à la fois technique et brutal. Le public se réveille pour de bon, ça commence à pogoter un peu et les têtes se mettent à headbanguer comme des fous. Un set impeccable, à l'image du groupe.
Godark : les ténèbres et l'occulte
J'ai vu Godark en live pour la première fois et j'ai pris une sacrée claque. Je savais qu'ils venaient de Porto, au Portugal, et c'est une sacrée bonne nouvelle pour la scène metal européenne. Leur musique, c'est un mélange de black/death metal avec une ambiance très occulte. Le groupe s'est formé en 2010, et sur scène, c'est une plongée dans les ténèbres. Les musiciens sont concentrés, le son est lourd et puissant. Les growls du chanteur sont gutturaux, les riffs sont tranchants comme des rasoirs. Un groupe à suivre de près, c'est sûr.
Doomas : le doom écrasant
On baisse le tempo pour prendre une claque encore plus forte. Le bulldozer Doomas est en place. Le groupe est originaire de Nová Baňa, en Slovaquie, et a été formé en 2006. J'avais écouté leur dernier album, R'lyeh, sorti en 2023, un concept autour de l'univers de H.P. Lovecraft et de la cité engloutie de Cthulhu. Sur scène, ils sont encore plus lourds, plus puissants, le son est tellement dense que j'ai l'impression que mes os vont se briser. Le parallèle avec le nom de Yog Sothoth Photography, m'a évidemment fait vibrer ! Les riffs sont pesants, les solos lents et mélodiques. La voix du chanteur est à la fois puissante et mélancolique. Un set hypnotique, un vrai voyage dans la dévastation.
A Secret Revealed : le post-black metal qui te déchire l'âme
Mon petit cœur a failli s'arrêter quand j'ai vu débarquer A Secret Revealed. J'ai découvert ce groupe de post-black metal il y a quelques années avec leur album Sacrifices, et j'ai eu un coup de cœur qui ne m'a jamais lâché. Leur dernier album en date, sorti en 2021, s'intitule When the Day Yearns for Light. Il est dans la même veine que leurs opus précédents avec des mélodies mélancoliques et des riffs dévastateurs. Sur scène, le groupe est incroyable. Les musiciens sont habités, la musique est à la fois belle et violente. Les moments d'accalmie laissent place à des explosions de violence. Le public est scotché, silencieux et respectueux. Un moment de pure magie noire.
Game Over : le thrash metal qui te botte le cul
Je pensais avoir déjà headbangué, mais c'était avant de voir Game Over. Ces Italiens sont des machines de guerre ! Formé en 2008, leur dernier album Face the End, est sorti en avril de cette année. L'album précédent était Hellframes, qui avait déjà marqué un tournant dans l'histoire du groupe. Sur scène, c'est la folie pure. Les musiciens sont déchaînés, le chanteur est un vrai showman. Ils envoient des riffs à la vitesse de la lumière et des solos ultra-rapides. Le public est en délire, le pogo est une véritable boucherie. J'ai failli me faire dégommer plusieurs fois, mais j'ai tenu bon. C'est ça l'esprit du Lions Metal Fest !
Merrimack : l'art du blasphème
Passons aux choses sérieuses. Merrimack est là, et on ne rigole plus. Ces Français sont des monuments du black metal, actifs depuis 1993. Sur scène, c'est l'art du blasphème. Les musiciens sont grimés, le son est glacial et puissant. Les riffs sont à la fois mélodiques et violents, la double pédale est une mitraillette. C'est une prestation qui ne fait pas de compromis, c'est du black metal pur et dur, sombre et haineux. Le public est envoûté par cette messe noire.
Coffin Feeder : le deathcore dévastateur
Le festival continue sa montée en puissance avec l'arrivée de Coffin Feeder. Un groupe belge de deathcore, formé en 2021, et qui a su me conquérir avec son death metal puissant, son grindcore furieux et ses touches de hardcore. Leur show est une véritable boucherie. Le chanteur est possédé, le son est lourd et massif, les riffs sont tranchants comme des guillotines. Les musiciens viennent de groupes comme Aborted et Fleddy Melculy, et ça se sent dans la qualité de l'exécution. Leur premier album, Big Trouble, sorti en avril 2025, est une explosion de violence sonore. C'est du deathcore dans la plus pure tradition, et le public a adoré.
Gama Bomb : le speed thrash qui te fait exploser la tête
Le moment est venu de se faire défoncer le crâne par la furie de Gama Bomb. Ces Irlandais, actifs depuis 2002, sont connus pour leur thrash metal ultra-rapide et déjanté, avec des influences majeures des années 80. Leur dernier album, BATS, est d'ailleurs prévu pour novembre 2025. Sur scène, ils sont en feu ! Le chanteur Philly Byrne est un vrai showman. Il fait des blagues entre chaque morceau, n'hésite pas à slammer et à descendre dans la fosse pour pogoter avec le public, qui est en délire. Le son est une véritable explosion de décibels, les riffs sont à la vitesse de la lumière. C'est un véritable spectacle, à la fois drôle et violent.
Nile : la messe égyptienne finale
Et pour clore cette deuxième journée de festival en beauté, place aux légendes. Nile est là pour nous montrer qui est le patron. Les Américains ont balancé un véritable mur de son. Formé en 1993 en Caroline du Sud, Nile est une référence du death metal technique et brutal, avec des influences uniques de l'égyptologie et de la mythologie du Moyen-Orient. Leur dernier album en date, The Underworld Awaits Us All, est sorti en août 2024. Sur scène, leur musique est à la fois brutale et hypnotique. Le public est en transe, en pogo, en larmes, en sang. La basse est tellement lourde que j'ai l'impression que le sol va s'écrouler sous mes pieds. La batterie est une mitraillette, la double pédale est une véritable force de la nature. Un final en apothéose pour un festival qui aura tenu toutes ses promesses.
Le Lions Metal Fest 2025, c'est terminé. J'ai le corps en miettes, mais le cœur rempli de riffs et d'émotions. C'était une véritable claque, une putain de gifle de l'extrême. Merci à l'organisation, aux bénévoles, aux groupes et au public d'avoir fait de ce festival une véritable réussite. J'ai hâte de revenir l'année prochaine pour me refaire défoncer la gueule par le son !
C'était Xylia pour Yog Sothoth Photography, et je vous dis à bientôt pour d'autres chroniques de l'enfer.