Bridge To Hell 2025 report premier jour
Crépuscule et Chaos sur le Pont de l'Enfer !

Eiga ✘ Locomuerte ✘ Foss ✘ Seth ✘ Tagada Jones
L'odeur de la bière qui chauffe, le bourdonnement des amplis sous tension, et la foule compacte qui attend sa dose de décibels. Bienvenue au Bridge To Hell #5, camarades ! Ce soir, la scène va devenir un champ de bataille où le Modern Metal, le Chicano Mosh, le Black Metal le plus noir et le Punk Hardcore le plus engagé vont se disputer nos âmes. C'est plus qu'un festival, c'est un pèlerinage pour les damnés de la note lourde. La tension est palpable, le souffle de l'enfer est en approche... Le Vendredi va être long, et il va faire mal, très mal.
Eiga : Les lames affûtées du métalcore
Dès 17h, la messe est dite, le bal des démons est ouvert par Eiga. Ces p'tits gars de Montpellier, on les connaît, on les a vus traîner leurs guêtres sur le Hellfest Warm-Up plus tôt cette année. D'ailleurs, le live report de MyRockRevolution a confirmé qu'ils avaient foutu le feu en compagnie de Novelists et Nervosa, prouvant qu'ils étaient bien plus qu'une simple première partie. Ils ont déjà fait leurs preuves, et ils ne sont pas là pour enfiler des perles. Leur metalcore se gave de gros riffs bien gras et de breakdowns dévastateurs, un savant mélange qui te ramène illico dans les années 90-2000, quand le nu metal tenait le haut du pavé. On sent les influences de Northlane et Deftones, ce qui n'est jamais mauvais signe.
Mais le plus bluffant chez eux, c'est leur façon de dégager une énergie brute, quasi viscérale. Le chanteur hurle ses tripes sur "The Unseen" et "Anima", deux titres qui sont de véritables uppercuts. On a l'impression d'assister à une lutte intérieure, à une confession tourmentée, et ça, ça prend aux tripes. Le public, d'abord un peu timide, commence à se réchauffer, les premiers headbangs apparaissent, les poings se lèvent. La batterie martèle, les guitares hurlent, c'est une véritable déferlante sonore qui emporte tout sur son passage. Eiga n'est pas un simple groupe de metalcore, c'est une expérience immersive, un cri de rage qui résonne et qui ne laisse personne indifférent.
Locomuerte : Le rodéo chicano du chaos
Le soleil décline sur les montagnes drômoises, mais sur scène, la température monte en flèche ! LocoMuerte débarque, et avec eux, c'est la fiesta du mosh qui commence. Ces Frenchicanos du 91, on les attendait de pied ferme. Depuis la sortie de leur dernier album, "Parano Booster", le groupe a enchaîné les festivals et les tournées, semant la folie partout où ils passent. On a pu lire que leur passage au Motocultor avait été un triomphe, avec un public en fusion et des live reports qui n'en finissent pas de louer leur énergie sur scène. C'est vrai, leur mélange de thrash, de punk, de hardcore et de touches chicano est une recette unique en France.
El Termito, le frontman, se déchaîne avec un flow qui claque en espagnol, te balançant des "¡ Pura Vida !" et des "¡ Matando la ligua !" entre deux riffs dévastateurs. Les mecs ne sont pas là pour rigoler, mais pour faire la fête. Le public le leur rend bien, la foule est un immense pogo où se mêlent fans de la première heure et curieux. Les crocodiles gonflables font leur apparition, et on assiste à un rodéo sur croco au beau milieu du pit, c'est totalement absurde et tellement jouissif. LocoMuerte c'est ça : des gros riffs, des paroles percutantes, mais surtout une ambiance de teuf générale où la seule règle est de se lâcher. Ils ont même un nouveau clip en collab avec Black Bomb A, "Fumamota", qui fait un carton depuis sa sortie en août. La preuve que les gars ne se reposent jamais sur leurs lauriers.
Et comme si ça ne suffisait pas, le groupe pousse le délire à son paroxysme. Sur les dernières notes de leur morceau, le chanteur balance un "Montez sur scène bande de tarés, c'est la fiesta !". Aussitôt dit, aussitôt fait. Le public n'a pas besoin de se faire prier. La barrière s'ouvre, la foule se rue sur les planches, et le concert se transforme en une gigantesque scène où tout le monde headbangue, pogote, et hurle les paroles. C'est le chaos total, un bordel organisé où l'on est tous des frères et sœurs, unis par la sueur, la bière et le son. Après un concert pareil, on n'a qu'une envie, c'est de se jeter dans le prochain pogo qu'ils déclencheront.
Foss : La Leçon de Brutalité Solo, le moshpit n'a pas d'excuses
Kik Mastan, L'Homme Seul Contre le Temps Mort. Émeute en Moins de 10 Minutes ! » Alors que les techniciens s'agitaient, démontant les amplis de Locomuerte avec la frénésie du chaos post-mosh, l'ambiance retombe... Non, pas au Bridge To Hell ! Là en extérieur au milieu de la foule, on t'envoie Kik Mastan, l'unique cerveau et bras armé du projet Foss, pour t'assurer que ton rythme cardiaque reste à 180 BPM ! C'est une image incroyable et brutale qui s'offre à nous : un seul homme sur les planches (ou plutôt, souvent devant la scène pour le contact maximal). Kik Mastan est seul, sa guitare branchée, et derrière lui, un séquenceur qui crache des blast-beats et des breakdowns d'une lourdeur insoutenable. C'est l'essence du Hardcore "Do It Yourself" poussée à son paroxysme : un homme, une machine, et la rage ! Pendant que la foule est encore en nage, il enchaîne les hymnes Métalcore du projet, le visage à vif, hurlant les paroles directement dans les yeux des premiers rangs. C'est le contact charnel que tu n'as qu'avec ce genre de performance solo. Il n'y a pas de barrière, pas de dilution de l'énergie : tout est concentré sur ce guerrier solitaire qui doit à lui seul générer le son d'un groupe complet.La puissance des riffs est là, l'intensité du chant est décuplée par le fait qu'il n'y a rien d'autre sur lequel se concentrer. C'est brut, c'est honnête, et ça nous rappelle que l'on peut faire une musique puissante et complexe avec une approche minimaliste.Foss a assuré l'inter-scène avec une maîtrise et une folie absolument remarquables. Il a non seulement réussi à combler le vide avant l'arrivée de Seth, mais il a aussi injecté une dose de Hardcore pur et violent qui a secoué les derniers hésitants. Kik Mastan est un champion de la fosse, une performance qui restera gravée dans les annales des inter-scènes du Bridge To Hell ! Chapeau bas, l'artiste !
Seth : Le sang des maudits qui coule au pied du donjon
La nuit s'abat, lourde, poisseuse, une chape d'humidité qui colle aux âmes et alourdit les cœurs déjà gorgés d'attente. Les visages, marqués par l'impatience, se font plus sombres, la foule est un bloc compact et menaçant, le silence, putain, le silence est une bête prête à rugir. Et puis, la déflagration.Un nuage de fumée qui empeste l'encens noir, des stroboscopes qui déchirent la pénombre, et la silhouette de Heimoth émerge des ténèbres, le guitariste qui a la haine en bandoulière. Derrière lui, le commando de l'apocalypse est au complet : le prophète Saint Vincent au chant, et un nouveau line-up qui a fait couler pas mal d'encre (et de sang symbolique) ces derniers temps, avec l'arrivée de l'orfèvre Pierre le Pape aux claviers et le rouleau compresseur Draakian à la batterie, une paire qui t'atomise le tympan en moins de deux.Ils sont là pour la besogne, pour nous décapiter à la hache avec leur dernier bébé, le terrifiant La France des Maudits, sorti en plein cœur de l'été 2024. Un album qui, d'après les dernières interviews de Saint Vincent, n'est plus une lamentation dans les catacombes, mais un véritable cri de révolte qui te hurle aux oreilles que tu es "celui qui s’élève des ruines". Et, bordel de merde, ça se sent dans chaque riff ! On n'est plus dans le lo-fi crasseux d'antan ; le son, clair et puissant comme une charge de cavalerie, est signé Francis Caste (Studio Sainte-Marthe). On dirait une armée en marche, sans débandade possible.Le set démarre sans sommation avec les titres de ce nouvel opus, des hymnes de résistance qui font résonner la rage dans toute la vallée de la Drôme. Les riffs acérés comme des lames de rasoir d'Heimoth déchirent la brume, pendant que la voix de Saint Vincent, toujours aussi possédée, déclame la révolte. Sa présence scénique est purement théâtrale, il incarne chaque mot, chaque once de souffrance, et le public ne s'y trompe pas : les têtes headbanguent en cadence, les poings se lèvent comme des menaces. On est tous des maudits ce soir, des gueux qui réclament la tête du roi !Soudain, au milieu de ce chaos parfaitement orchestré, une figure sort de l'ombre. Melainya B, la danseuse et performeuse qui a collaboré sur leurs projets les plus récents, fait son apparition. Son costume de scène est un cauchemar éveillé, fait de lanières de cuir qui laissent deviner une peau diaphane. Mais ce qui te cloue sur place, c'est le sang, des traces de sacrifices rituels qui dégoulinent sur elle. Ses mouvements sont à la fois gracieux et saccadés, une poupée désarticulée qui vient de prendre vie par la force du Black Metal. Elle ne danse pas, elle souffre avec la musique, elle fusionne avec elle. Le contraste entre la sauvagerie brute du son et la fragilité apparente de sa performance est saisissant, presque insoutenable.À un moment d'apothéose malsaine, elle se campe devant la scène, un crucifix inversé à la main, une icône blasphématoire vivante. Ses gestes incarnent la violence et le désespoir des paroles, elle se tord, elle se plie, ses mains cherchent l'impossible. La foule est hypnotisée, les regards se croisent, la stupéfaction se lit sur chaque faciès. C'est un moment de poésie noire pure, qui rajoute une putain de dimension à la prestation déjà colossale de Seth. On n'est plus au concert, on est au Théâtre de l'Horreur le plus gore et le plus raffiné qui soit.Mais Seth n’est pas là pour faire dans la dentelle ou les fioritures. Ils savent que les puristes sont venus pour la boucherie rituelle. C'est là que retentit un riff qui te coupe le souffle, un truc familier qui te glace le sang, un classique intemporel qui te fait frissonner comme la première fois que tu as plongé dans les abysses du Black. Les morceaux de Les Blessures de l’Âme débarquent alors comme une tempête de désespoir primale. Le public entre en transe collective, l'atmosphère est chargée d’une émotion brute, d’une nostalgie féroce. La setlist est un chef-d'œuvre de l'équilibre, un mélange parfait entre le passé glorieux qui t'a fait aimer le groupe et le présent brûlant qui te promet l'apocalypse.
Tagada Jones : La Rage au Cœur du Bridge To Hell
Minuit passé, les légendes montent sur les planches. Tagada Jones, les éternels insoumis du Punk Hardcore français, sont là pour donner le coup de grâce à cette première nuit. Plus de 25 ans de carrière, des milliers de concerts, et une rage qui n'a pas pris une ride ! Le groupe reste fidèle à ses convictions : une musique énergique, sans compromis et des textes profondément engagés contre les dérives de notre société.
Dès les premières notes, le tsunami est lancé. La fosse explose dans un moshpit d'anthologie. Niko, le frontman, est un chef d'orchestre du chaos, sautant, haranguant, crachant sa vérité dans un micro. La setlist est un festival d'hymnes revendicatifs, de « Je suis démocratie » à « Le dernier baril », le tout joué avec l'urgence du Hardcore des premières heures. On a le droit à des extraits plus récents, mais ce sont les classiques qui font le plus mal, qui te rappellent que Tagada Jones est la colonne vertébrale d'une scène qui ne lâche rien. J'ai même surpris des morceaux de leur tournée 2025 comme un « Zéro de conduite » qui a mis l'Espace Soubeyran à genoux. C'est brut, c'est honnête, c'est Rock'N'Roll jusqu'à la moelle, et c'est exactement ce qu'on était venu chercher. Le pont vers l'enfer est solidement bâti !
La Conclusion qui pique : Nuit Noire et Cendres Chaudes
Le Bridge To Hell a tenu toutes ses promesses pour ce vendredi. Eiga nous a montré que la relève Modern Métal est là, et qu'elle a les crocs. Locomuerte a transformé la Drôme en une bodega du Thrash Crossover survoltée. Seth nous a plongés dans les abysses d'un Black Métal français plus que jamais pertinent et impérial. Et enfin, Tagada Jones a refermé le cercueil de cette soirée avec une leçon d'engagement et de Punk Hardcore indémodable.Mes tympans saignent, mes cervicales sont en grève, et mon cœur est rempli de cette énergie brute et sincère que seul le Métal underground peut offrir. Le Bridge To Hell, c'est la preuve que même dans la Drôme, l'esprit de l'insurrection est bien vivant.
Rendez-vous demain, pour la suite du carnage !
La Drôme est K.O., mais elle va se relever.
Xylia pour Yog Sothoth Photography !
La Fureur Mécanique S'abat Sur Saint-Symphorien D'ozon !

Avaland ✘ Revenge ✘ Barth Sky ✘ Sangdragon ✘ Cover Top ✘ Hysteria ✘ Big Fat Papa'z ✘ Whisky Of Blood ✘ Bruno Saget
30 août 2025. Saint-Symphorien d'Ozon. Si tu cherches un havre de paix pour finir l'été, tu t'es planté d'adresse. Ici, au Over Eighteen Motors / Overdrive Café, c'est la fête du cambouis, du décibel et du cuir brûlé. Un festival qui se résume à une devise géniale : "Motos, Bières et Rock'n'Roll".
Le terrain de jeu ? Deux scènes en alternance, sous la bénédiction d'une organisation millimétrée. Car oui, si le bordel était total dans la fosse, la logistique, elle, était carrée comme un riff de Bolt Thrower ! Un grand coup de chapeau à l’équipe de l'Overdrive, mais surtout à la Splintering Booking Agency qui a géré le booking de cette armada de guerriers. Voir une telle brochette de talents, du Power Symphonique d'Avaland au Death d'Hysteria, tourner avec la précision d'une horloge suisse, c'est la marque des pros. Merci, Laurent Wilb, le partenaire du fest, de nous avoir monté un running order aussi déjanté et pourtant si fluide.
Le temps, lui, a mis de côté sa mélancolie et nous a offert une journée ensoleillée, un bol d'air frais avant la décharge électrique. Les stands sont déjà pris d'assaut, entre les aiguilles de Kapala Tattoo, le label qui fait du bien aux oreilles Adipocere Records, et les accessoires de Freaks Pickups, on est servis !
L'ambiance est survoltée, un mélange de bikers au gros cœur et de métalleux locaux.
Accroche-toi, le rodage est terminé, la purge commence !
Bruno Saget : L'évasion mélodique
La machine se met en route avec Bruno Saget. Le guitariste professionnel de Grenoble a ouvert les hostilités sur la scène extérieure avec son metal mélodique. On sentait la tension monter, ses riffs prenaient aux tripes, entre douceur et violence, un peu comme un couteau suisse avec des lames de rasoir. Son album From Sunrise to Sunset, sorti l'année dernière, a été une vraie réussite, et ça s'est ressenti en live. C'était une mise en bouche parfaite, un voyage entre riffs puissants et mélodies plus aérées, une sorte de respiration avant la déflagration. On a été transporté dans son univers, un peu comme si on était le seul spectateur de son show.
Whisky Of Blood : Le Jack Daniel's du Hard Rock
Le chaos a déferlé sur la scène intérieure avec Whisky Of Blood. Le groupe de Hard Rock a balancé sa sauce, avec des relents de Mötley Crüe et de W.A.S.P. Leur dernier album, Diablesse of Revolution, est une bombe. On a eu droit à des morceaux qui sentent la sueur, la bière et la route, des hymnes à la décadence, où l'on se laisse emporter par l'énergie brute. Pour faire honneur à leur nom, ils ont même balancé du Jack Daniel's à la volée ! C'était une véritable communion, un partage qui a transformé la fosse en une taverne géante. Le chanteur, avec sa voix qui a du vécu, a chauffé l'audience, tandis que le groupe a fait preuve d'une maîtrise impeccable. C'est sale, c'est puissant, c'est exactement ce qu'il fallait pour faire grimper le mercure. Un concert qui t'a fait monter l'alcool au cerveau, une vraie décharge électrique !
Big Fat Papa'z : Le Blues qui te broie les os
Retour sur la scène extérieure où Big Fat Papa'z nous a offert un moment de répit… enfin presque. Les Marseillais ne font pas du blues, ils le tabassent ! Ils le mélangent à du rock'n'roll, le tout dans une ambiance "heavy-blues". C'est un peu comme si tu prenais le riff de Led Zeppelin, que tu le trempais dans la soul de James Brown, et que tu servais le tout avec un verre de Jack. Leur son est gras, poisseux, avec ce côté bluesy qui te fait te déhancher même si tu portes un T-shirt d'Immortal. La voix du chanteur, gorgée de gravier et d'émotions, a transpercé la foule, qui a été saisie par cette ambiance pesante et hypnotique, c’est le groupe parfait pour cette après-midi, celui qui met tout le monde d'accord, du métalleux au motard. Du lourd, du gras, du bonheur.
Hysteria : La tornade Death Metal
L'extinction des feux s'est faite sur la scène intérieure avec Hysteria. Le groupe de Death Metal a fait trembler le sol de l'Overdrive. C'était un mur du son, un raz-de-marée de blast-beats et de growls venus des abysses. C'est la première vraie boucherie de la journée. Le groupe ne fait pas dans la dentelle : riffs tronçonneurs, growls qui feraient pleurer ta grand-mère, et une violence scénique qui contraste avec l'ambiance bon enfant du début d'après-midi.
On a eu droit à une prestation à l'image du genre : sans compromis, sans pitié, juste une force brute qui te cloue sur place. La foule a répondu à l'appel, pogotant avec une ferveur qui a fait monter la température de plusieurs degrés.
Cover Top : L'hommage qui ne déconne pas
Juste après l'apocalypse Hysteria, il fallait un sas de décompression. Et qui de mieux que Cover Top, le tribute ZZ Top pour nous ramener à l'essentiel : les bières, les motos et la barbe ? Le groupe reprend les classiques du trio texan avec une fidélité qui force le respect. C'était un retour aux sources, un moment où la foule s'est laissé porter par des classiques indémodables. Pas d'esbroufe, juste de la bonne vieille musique qui te secoue les entrailles. C'était une vraie leçon de classicisme et de gros son, et un pur moment de plaisir pour les fans de la première heure.
Sangdragon : La symphonie du Black Métal qui dévaste tout
L'ambiance a changé radicalement à 19h15 avec l'arrivée de Sangdragon. Le Symphonic Black/Death Metal du groupe a plongé la foule dans les ténèbres les plus profondes. Le son était immense, épique, avec des mélodies glaciales et des blast-beats qui te martelaient le cerveau. Une prestation qui a transporté la foule dans un univers de légendes et de batailles antiques. Leur prestance est impressionnante ; on sent le travail de longue haleine et l'implication totale. Malgré l'espace un peu étroit de la scène intérieure, le groupe a su transformer ce petit recoin en un champ de bataille sonore. On a senti le sol trembler, les murs suinter. C'était une expérience auditive intense, un vrai voyage dans les tréfonds de l'âme du métal.
Barth Sky : Le Hard Rock qui te balance une droite
La scène intérieure s'est enflammée avec l'arrivée de Barth Sky. Ce n'est pas du Hard Rock que les mecs font, c'est une décharge électrique ! Le son brut, la voix rocailleuse, tout était là pour rappeler les grands noms du genre. On a eu droit à des morceaux qui sentent la sueur, la bière et la route, ceux qui te font dresser les poils sur les bras et te donnent une furieuse envie de headbanger jusqu'à l'évanouissement. Un concert sans fioritures, juste du rock'n'roll, du vrai, celui qui ne s'excuse pas d'être là et qui te hurle ses tripes à la gueule. Comme si ça ne suffisait pas, le bassiste du groupe a fait le tour de la fosse, une bouteille de cocktail de sa propre fabrication à la main, pour abreuver directement les fans assoiffés de leur poison. Un geste digne des plus grands pour une ambiance digne des meilleurs clubs underground de Los Angeles ! Une performance qui prouve que le Rock n'a pas besoin d'être sombre pour être putain de puissant. Chapeau bas pour le panache.
Revenge : La vengeance en Heavy Metal
Les vétérans du Heavy Metal lyonnais, Revenge, arrivent pour le prime-time ! Formés en 1995, ces guerriers ont fait peau neuve récemment, mais la devise reste la même : « Keep The Fire Burning » ! Et ça brûle, nom de Zeus ! . La vengeance est un plat qui se mange chaud et avec un bon son, et Revenge l'a bien compris. Le groupe de Heavy Metal a dégainé ses riffs acérés et ses mélodies entraînantes pour un show qui a retourné le site. C'était du pur métal à l'ancienne, qui sent la sueur et la passion. Le public a hurlé les refrains, les poings levés, comme si chaque mot était une promesse de ne jamais se rendre. On a senti l'énergie du groupe se propager dans l'audience, une communion parfaite entre la scène et la fosse. Un classique qui ne vieillit pas.
Avaland : L'opéra métallique qui te déchire le cœur
Le festival a touché à sa fin, et c'est Avaland qui a eu l'honneur de clore la soirée. On ne parle pas de simple metal, on parle de Metal Opéra. C'était une déferlante de guitares et de claviers, un peu comme une bande-son de film épique, mais en version live. Leurs deux premiers albums, Theater Of Sorcery et The Legend Of The Storyteller, ont fait l'unanimité et leur dernier, Live On Earth, est d'ailleurs la preuve de leur puissance scénique. Une performance majestueuse, avec des vocaux dignes des plus grands, une symphonie du chaos qui a laissé la foule sans voix. Le groupe, tout en préparant son prochain album pour 2026 (annoncé comme plus "comédie musicale"), nous a balancé ses hymnes épiques qui parlent de légendes et de batailles. Une puissance sonore et une grandiloquence qui a clôturé la soirée sur un nuage de gloire et de puissance. Un triomphe total.
Le silence après l'orage...
Le Over Eighteen Motors 2025, c'était un bordel organisé. Une journée passée sous la canicule, entre l'odeur d'huile de moteur et celle du souffre des amplis. De la finesse de Bruno Saget à l'orgie symphonique d'Avaland, en passant par la folie Black/Death de Sangdragon et le Hard Rock huileux de Whisky Of Blood, l'affiche a été d'une richesse rare.
Et si tout a explosé, c'est grâce aux artificiers. Un gigantesque Hail à la Splintering Booking Agency pour avoir orchestré ce massacre de décibels avec une main de maître. Faire cohabiter un tribute ZZ Top avec du Death Metal sans qu'une seule roue ne patine, ça, c'est du grand art ! Le professionnalisme de Laurent Wilb et de son équipe a permis aux artistes de livrer des sets d'anthologie, en temps et en heure, pour le plus grand bonheur de la horde de fans. L'esprit convivial de l'Overdrive Café, la qualité du son, et surtout l'énergie d'un public fidèle ont fait de cette journée un succès retentissant.
Je suis rentrée rincée, couverte de poussière et avec un sourire béat. Si tu n'y étais pas, tu as manqué un sacré rodéo.
Maintenant, qui pour me ramener un peu de White Russian ? J'ai l'impression qu'un dragon me crache dessus. Et merci à la Splintering, vous êtes l'huile de vidange de luxe de la scène Metal française
Xylia pour Yog Sothoth Photography !
Plane'R Fest 2025 deuxième jour : Le Défilé des Titans

Perseide ✘ Amon Sethis ✘ Eight Sins ✘ Future Palace ✘ Planet Of Zeus ✘Feuerschwanz ✘ Locomuerte ✘ Gloryhammer ✘ Angelus Apatrida ✘ Perturbator
Salut les guerriers du riff, les fées de la double pédale et tous les survivants de la première journée ! Xylia est de retour du Plane R Fest à Montcul, et après avoir échappé de justesse aux premiers assauts sonores, je suis prête à vous livrer le compte-rendu de cette seconde et dernière journée. Attachez-vous, parce que ce samedi 5 juillet a été un véritable coup de massue qui aurait pu laisser des séquelles ! J'espère que vous avez les cervicales bien accrochées.
Song : Street Trash by Eight Sins !
Et cette année, une nouveauté qui a fait mouche : le Diskopero ! De 11h30 à 13h30, les portes étaient grandes ouvertes pour un apéro-concert des plus originaux. C'était l'occasion de se ravitailler avec des produits locaux de qualité, de choper son merch en avance, et surtout, de se prendre en pleine face le set déjanté de Formula Juan.
Ce type n'est pas humain, c'est la progéniture illégitime d'une Ford Focus RS MKII et de la Berzingue, avec un guépard ascendant grimpeur de vélo comme signe distinctif. À lui seul, ce DJ de l'enfer te balance un set si rapide et furieux que ton cerveau se déconnecte !
Son arme secrète ? Un W pour "Double Vite" qui lui permet de dévaler les autoroutes de l'hyper-cosmos, balançant un groove qui dépasse la vitesse de la lumière.Un mix dément entre les années 90 et 2000, c'est du pur kiff, sans concession, et c'est surtout un foutu décalage dans le temps et l'espace ! .
Une initiative brillante qui a parfaitement lancé les hostilités !
La journée a ensuite pris son envol avec une programmation digne des plus grands pèlerinages sonores.
Perseide : Rock Alternatif pour une Mise en Orbite
Perseide a ouvert les hostilités et putain, quelle entame ! Le soleil cogne, la chaleur monte, mais les Lyonnais, quatre potes d'enfance ne se laissent pas abattre.
Connu pour son mélange de rock, metal et punk américain agrémenté d'une touche électro et de refrains accrocheurs, Perseide a rapidement conquis le public.
Depuis 2010, le groupe s'est forgé une solide réputation grâce à ses mélodies entraînantes et ses breakdowns percutants. Leur dernier album, "P.I.E.C.E.S.", sorti en 2024, a particulièrement fait parler de lui. Sur scène, l'énergie était palpable. Le set a alterné passages mélodiques et explosions de fureur, incitant rapidement le public, encore sous le coup du Diskopero, à se lancer dans un headbanging effréné !
Amon Sethis : Le Tremplin vers la Fosse
Direction le Terminal 1 pour accueillir Amon Sethis, le groupe de death metal mélodique venu d'Égypte. Ou du moins, avec une musique imprégnée de mythologie égyptienne ! Ces Grenoblois, gagnants du tremplin annuel du festival, ont clairement leur place ici. Formé en 2007, le groupe a su s'imposer sur la scène progressive française. Leurs influences, entre rock et metal, créent une ambiance dense et mystique, une véritable invitation au voyage dans les sables ardents du désert.
En backstage, Julien Tournoud, le chanteur et fondateur, racontait que le nom du groupe est une fusion des dieux égyptiens Amon et Seth, un nom qu'il a créé de toutes pièces et qu'ils sont les seuls à porter. Le groupe a sorti un nouvel album, "Dawn Of An Apocalyptic World", qui continue la saga de leur second opus. C'est un véritable "Game of Thrones" à l'égyptienne qui, malgré des musiciens qui vont et viennent, garde une direction artistique bien ficelée.
Leur musique, une épopée cinématographique, prend une dimension encore plus spectaculaire en live. Julien, qui gère également le booking de nombreux groupes, dont le culte Vanden Plas, vit à fond sa passion. Le groupe, qui rêve de jouer sur des scènes plus grandes, a profité de ce concert pour nous offrir un show théâtral, avec le chanteur qui arrive masqué, des flammes et plein d'autres surprises. Et pour sublimer le tout, les performances, danses, costumes et jonglages de feu de Melainya B ont magnifié le show, ajoutant une dimension visuelle spectaculaire et envoûtante à leur rituel sonore qui a transporté l'assemblée.
Eight Sins : Un Chaos Crossover
Eight Sins déboule sur le Terminal 2 avec la force d'un catcheur en pleine rage ! C'est du crossover thrash, du pur jus, qui te rentre dans le bide et ne te lâche plus. On savait que ça allait être le bordel, mais on n'était pas préparés à ça.
Le public a été prévenu en amont, la fosse va se transformer en marmite de furie. C'est parti en couilles au bout de trente secondes de set. Même les gosses à la barrière se sont mis à slammer ! Ces fous-furieux ont clairement mis le feu au festival et ont donné ce que le public attendait, un peu de thrash et de hardcore pour se défouler.
Entre un mur de la mort monumental, des batailles de frites de piscine et un circle pit géant qui s'est formé autour de la régie, soulevant une poussière terrible, des acrobaties scéniques et un batteur qui tape comme un forgeron sous speed, Eight Sins nous offre un show explosif et engagé qui rappelle pourquoi on vient aux festivals : pour se battre et rire, même si ça fait un peu mal.
Future Palace : Post-Hardcore pour l'Âme
Direction le Terminal 1 pour un changement d'ambiance avec Future Palace. Les Allemands nous transportent dans leur univers post-hardcore mélancolique. Si les pogos se calment un peu, l'intensité reste au maximum. La voix de Maria Lessing est à couper le souffle, oscillant entre mélodies aériennes et hurlements viscéraux. En pleine ascension, le trio berlinois a su créer une alchimie particulière, entre émotions brutes et visuels puissants. En coulisses, les membres avouaient que leur musique est une véritable thérapie, une manière de "crier dans le vide" pour extérioriser leurs "âmes tourmentées". D'ailleurs, ils ont même un rituel décalé avant chaque show : se transformer en chiens et aboyer ! Le groupe, qui a vu son dernier album faire des ravages sur les plateformes, prouve avec ce set que sa musique va au-delà du simple divertissement. Elle touche l'âme et inspire même certains de leurs fans à changer de vie. C'est une bouffée d'air frais dans cette journée de furie, un moment plus introspectif qui fait du bien à l'âme.
Planet Of Zeus : Les Dieux du Stoner
Le soleil est à son zénith, et qui de mieux que les Grecs de Planet Of Zeus pour nous faire sentir comme des divinités ? Leur heavy-stoner rock, lourd et poisseux, est un remède parfait contre la chaleur. C'est du riff à l'état pur, des lignes de basse qui te font vibrer le thorax, et un feeling rock'n'roll à l'ancienne. Le groupe, qui se prépare à célébrer ses 25 ans avec un concert spécial à Athènes en septembre prochain, a une présence scénique incroyable, et on sent que chaque note est jouée avec passion. D'ailleurs, comme le confiait le guitariste Stelios Provis, ils se considèrent plus comme un groupe de "heavy rock" qu'un simple groupe de stoner, avec des influences allant de Jimi Hendrix à Iron Maiden. Le set est un enchaînement de titres tirés de leur discographie, avec notamment des morceaux de leur album socio-politique, "Faith In Physics", où ils dénoncent les difficultés que traverse leur pays. C'est brut, c'est puissant, c'est du bon gras qui suinte de chaque morceau. Une pure dose de rock'n'roll burné !
Feuerschwanz : Le Metal Médiéval et Festif
Et là, mes amis, un rebondissement de taille ! Ultra Vomit, malheureusement, a dû annuler sa venue pour raisons médicales. Mais le festival a su rebondir avec brio en nous offrant en remplacement les Allemands de Feuerschwanz ! Ce groupe de folk metal, avec son énergie festive et ses costumes excentriques, est une véritable bouffée d'air frais. Leur dernier album, "Knightclub" confirme leur statut de maîtres de la fête médiévale métal. Leur prestation a été un show grandiose, rempli de blagues, d'interactions avec le public et de tubes entraînants qui ont transformé le Terminal 1 en une taverne géante où chacun s'est mis à danser et à chanter à tue-tête. Un remplacement de haute volée qui a fait l'unanimité
Locomuerte : Le Chicano crossover thrash qui Tue
Le nom ne ment pas. Locomuerte, c'est la mort qui te passe dessus avec un train de marchandise. Le groupe, mélange de thrash, de punk et de hardcore, met le Terminal 2 à feu et à sang. En septembre 2024, ils ont lâché leur dernier bébé, l'album "Parano Booster", et on peut te dire que le public n'était pas là pour enfiler des perles. La fosse se transforme en une gigantesque marmite de furie, les murs de la mort se succèdent, et c'est un véritable champ de bataille. El Termito, le frontman, est un showman né, avec ses grimaces et ses cascades qui font hurler de rire et de plaisir. Le groupe, qui a bossé comme des fous sur ce dernier album, nous offre un set d'une puissance rare, où chaque riff est un coup de marteau dans la tronche. Et pour rajouter à la folie, le chanteur de Eight Sins est venu faire une apparition sur scène, rejoint par deux luchadores ! La fosse est alors devenue le théâtre d'une course de crowd surfing complètement dingue sur des crocodiles gonflables ! Un moment épique et absolument hilarant qui a marqué les esprits, prouvant que le métal, c'est aussi le fun et le grand n'importe quoi organisé !
Une des grosses claques de la journée, sans conteste.
Gloryhammer - Le Power Metal Épique
On bascule dans l'épique avec Gloryhammer sur le Terminal 1 ! Ces Écossais sont les seigneurs incontestés du power metal, avec une scénographie digne d'un film de science-fiction. Le show est un spectacle total, avec des costumes de héros inspirés de films cultes comme Conan le Barbare et une ambiance de "civilisation galactique où chaque village est un royaume". On a beau étouffer sous ce soleil de plomb, Sozos Michael et sa bande n'en ont rien à faire, même si le chanteur avouait récemment qu'il "cuisait littéralement" sous son armure de cuir noir et qu'ils pensent à des costumes plus légers pour l'été.
La voix de Sozos est parfaite pour incarner le héros de l'histoire qu'ils racontent à travers leurs albums, et on sent qu'il a bossé dur ses gammes avec son ancien prof Arnaud Ménard, présent au festival ! La setlist, bien que raccourcie pour le festival, est une succession de hymnes surpuissants qui te font lever le poing au ciel. Le groupe a même récemment lâché deux nouveaux singles, « He Has Returned » et « On A Quest For Aberdeen », en attendant leur prochain album prévu pour 2026. La prestation est grandiose, et le public, comme toujours en France, se montre passionné et bruyant. C'est fun, c'est glorieux, c'est tout ce qu'on aime.
Angelus Apatrida - Le Thrash Metal sans Concession
Retour à l'essentiel avec les Espagnols d'Angelus Apatrida. Le thrash metal à l'ancienne, qui te file des coups de fouet en plein visage. Arrivant tout droit d'Espagne, ils se sont faits un nom en ouvrant pour des groupes comme Sepultura ou Destruction, et leur expérience se ressent sur scène. Le quatuor est une machine de guerre, sans fioritures, qui te balance ses riffs ultra-rapides et ses solos qui déchirent. La fosse se transforme en une gigantesque marmite de furie, et on se prend des pogos monumentaux. C'est brutal, c'est direct, c'est du pur thrash qui fait du bien là où ça fait mal. Et pour couronner le tout, alors que Black Sabbath jouait son tout dernier concert au même moment, les Espagnols ont rendu un hommage vibrant aux légendes en entamant un cover de "Paranoid" ! Un moment chargé d'émotion et de respect pour les pionniers du heavy metal.
Perturbator - La Nuit Tombe sur la Synthwave Noire
Le Plane'R Fest se termine sur une note très différente, mais tout aussi sombre et puissante. C'est l'heure de Perturbator, le maître de la synthwave noire. L'homme est loin de faire dans la nostalgie sucrée, préférant les ambiances cyberpunk et les paysages sonores calcinés. Finis les guitares qui te percent les tympans, place aux basses profondes, aux rythmes électros qui te font danser comme un possédé, et à une ambiance d'outre-monde numérique.
Le concert est une véritable expérience immersive, un cri jeté dans un gouffre existentiel. On est en plein dedans : Perturbator a sorti, plus tôt en 2025, deux singles ultra-percutants, "The Art Of War" et "Apocalypse Now", qui feront partie de son prochain album "Age Of Aquarius" prévu pour octobre. Le son est brutal, la scénographie hypnotique. Mais le moment le plus surprenant du show est arrivé avec "The Swimming Pool". James Kent (le cerveau derrière Perturbator) avait prévenu que c'était un morceau plus "chill" et minimaliste. C'est une petite pause surprenante, presque une respiration avant que l'intensité ne reparte de plus belle. L'artiste, accompagné de son batteur, crée un mur de son hypnotique et oppressant. Les lights sont juste dingues, et le public, d'abord surpris, se laisse emporter par cette vague de ténèbres numériques. C'est la fin parfaite d'une journée de chaos : un final sombre et lumineux à la fois, qui nous laisse avec la certitude que le metal a encore mille visages.
Avant de plonger dans le chaos sonore, je veux vous emmener au cœur du Plane'R Fest. Loin des scènes, c'est là que bat la vraie magie : celle des verres qui se lèvent, des sourires complices, et des pogos spontanés qui font de ce festival une famille.
En bref, cette deuxième journée du Plane'R Fest a été une véritable tempête, un ouragan de genres et d'énergies différentes. Du rock alternatif de Perseide au thrash furieux d'Angelus Apatrida, en passant par le power metal épique de Gloryhammer et la darksynth de Perturbator, le festival a tenu ses promesses, et bien plus encore. L'ambiance était électrique, la fraternité palpable, et la musique a régné en maître sur les terres de Montcul.
Le Diskopero a été une excellente initiative, et le remplacement d'Ultra Vomit par Feuerschwanz une sacrée bonne pioche.
On repart les tympans en feu, les muscles endoloris, et le cœur rempli de souvenirs impérissables. Le Plane'R Fest a encore frappé très fort, et il a prouvé une fois de plus qu'il est bien plus qu'un festival : c'est un lieu de pèlerinage pour tous les damnés de la terre qui vénèrent le riff et le chaos.
Le rideau tombe sur le Plane'R Fest 2025 ! Un immense merci à la municipalité du Village de Colombier Saugnieu pour son accueil, à la team des Sonorités de Montcul et à Mediatone pour l'accréditation, ainsi qu'à tous les bénévoles. Votre dévouement a été la clé de la réussite de cet enfer sonore. Le metal est éternel, et ce festival en est la preuve vivante.
À l'année prochaine, les diables !
Xylia pour Yog Sothoth Photography !
Plane'R Fest 2025 premier jour : Apocalypse Now !

Vertex ✘ Pogo Car Crash Control ✘ Loudblast ✘ Sun ✘ While She Sleeps ✘ Vestige ✘ Beyond The Black ✘ Eihwar
Salut les métalleux, les têtes brûlées, les âmes damnées ! Xylia est de retour du front, les tympans encore en feu et la poussière de Montcul incrustée dans les poumons. Le Plane'R Fest a encore frappé, et putain, quelle frappe ! C'était les 4 et 5 juillet 2025, dans le charmant petit bled de Colombier-Saugnieu. Deux scènes, une horde de festivaliers survoltés, et un soleil de plomb qui a transformé le site en fournaise infernale. On a sué, on a headbangué, on a hurlé... Bref, on a vécu. La légende du "Pilote Succube" continue de s'écrire, et croyez-moi, il a encore recruté des légions de guerriers sonores pour nous défoncer les esgourdes. Prêts pour le décollage ? Accrochez-vous, ça va secouer !
Vertex : Le coup de poing mathcore qui te remet à l'endroit
Les Lyonnais de Vertex ont eu l'honneur d'ouvrir le bal, et ils n'ont pas fait dans la dentelle. Le quatuor, qui a sorti son premier album studio, "The Purest Light" en janvier 2025, a débarqué sur scène avec une énergie à faire exploser le compteur. Avec leur line-up stabilisé et l'arrivée de Kik Mastan au chant et de Michaël Alberto Merone à la basse, le groupe a su transformer l'attente en une explosion sonore. Le mathcore de Vertex, c'est un chaos organisé, avec des riffs qui partent dans tous les sens et une rythmique tellement complexe que tu te demandes si le batteur, Pierre Rettien, n'a pas trois bras. Une prestation d'une brutalité jouissive qui a réveillé même les plus endormis. On a vu les premiers slams et les premiers circle pits de la journée, et on a senti la poussière de Montcul se soulever. Un début de festival comme on les aime, à l'arraché !
Pogo Car Crash Control : L'insurrection punk-metal
Le nom du groupe est un programme en soi, et il a été tenu ! Pogo Car Crash Control a débarqué sur scène pour mettre le feu. Forts de leur dernier album, "Negative Skills", sorti en mars, ils nous ont balancé un punk-metal abrasif, sans fioritures, avec une énergie juvénile et un cynisme rafraîchissant. Le public est devenu fou, les mosh-pits se sont multipliés, les slams ont fusé. Sur scène, ils ont donné l'impression d'être plus unis que jamais, portés par leur nouvelle musique qui assume ses influences des années 90-2000. C'est sale, c'est rock'n'roll, c'est exactement ce qu'on attendait. Un putain de coup de pied au cul qui a fait honneur au titre de leur dernier album.
Loudblast : Les pères fondateurs du Death se payent un lifting
Loudblast, les vétérans du death metal français, sont là pour nous rappeler qui sont les patrons. On ne présente plus Stef Buriez et sa bande, qui nous ont balancé leurs riffs acérés et leur son massif. Malgré le temps qui passe, le groupe est toujours aussi affûté, aussi brutal. C'est une leçon de death metal, un rappel à l'ordre pour les plus jeunes. Leur set est un voyage dans le temps, un hommage à la brutalité originelle, et le public a répondu présent. Et il y a plus ! Loudblast nous a réservé un scoop de la taille d'un mammouth ! Ils ont sorti leur nouvel album "Altering Fates and Destinies" en octobre dernier. On a donc eu droit à une bonne dose de blast beats et de riffs qui font saigner les oreilles, et ça, ça n'a pas de prix. Et l'année 2025 sera pour eux celle de la consécration, avec la promotion de cet album et la célébration de leurs 40 ans de carrière ! On a hâte de les retrouver pour ces dates exceptionnelles, et on les a déjà bien décapé à Montcul !
Sun : La Brutal Pop qui te met à plat !
C'est l'heure de Sun et de sa "Brutal Pop". Ce duo, emmené par la puissante Karoline Rose, a une putain de présence scénique. Elle, en mode guerrière des temps modernes, lui, derrière ses machines, envoient un mélange détonant d'électro, de métal et de pop. C'est hypnotique, c'est violent, c'est étrange et c'est putain de bon. Le public est complètement sous le charme, le show est millimétré, les lumières créent une ambiance à couper le souffle. Sun a cette capacité unique de te faire danser tout en t'envoyant des riffs qui te cisaillent l'âme, le tout avec un growl qu'elle a découvert dans des circonstances traumatisantes. Une véritable claque !
While She Sleeps : L'Assaut Metalcore Britannique
Les Anglais de While She Sleeps ont pris d'assaut la scène principale avec l'énergie d'un ouragan, balayant tout sur leur passage. Le chanteur, Lawrence "Loz" Taylor, a arpenté la scène comme un forcené, se jetant dans la foule et grimpant sur tout ce qui dépassait, dans un chaos organisé qui fait écho à leurs influences old school comme Dillinger Escape Plan. Un metalcore explosif, des riffs d'une violence inouïe, des wall of death qui se sont enchaînés... Ils sont venus nous présenter des morceaux de leur dernier opus, "Self Hell", sorti il y a un an, et on a senti la différence avec les sons plus habituels du genre, avec ce petit côté Brit-pop-metalcore qui leur est propre. C'est audacieux, et ça marche du tonnerre ! Un show dantesque qui a transformé le public en une masse survoltée.
Vestige : Post-Metal pour âmes tourmentées
Changement de décor avec Vestige sur la deuxième scène. Le soleil commence à décliner, et leur post-metal ambiant et atmosphérique tombe à pic. Le groupe, formé par Théodore et ses potes musiciens, a une histoire singulière. Le nom, "Vestige", n'est pas un hasard : il évoque ces fondations du passé qui demeurent. C'est le vestige de l'âme de Théodore, qui compose en solo avant de soumettre son travail à ses comparses. Leur style, un mélange de post-metal et de shoegaze, est un travail sans concession qui mêle passages mélodiques et moments de pure violence. Sur scène, ça se ressent. C'est lourd, c'est puissant, c'est mélancolique. Une prestation tout en finesse et en puissance, qui a su capter l'attention d'un public qui cherchait un peu de répit avant de replonger dans la brutalité.
Beyond The Black : La tempête symphonique
Les Allemands de Beyond The Black ont pris possession de la scène principale, et ça n'a pas rigolé. Mené par la charismatique Jennifer Haben, le groupe nous a livré une prestation de metal symphonique millimétrée, puissante et pleine d'émotion. C'est grand, c'est épique, et le public est conquis. Jennifer est une véritable bête de scène, et ses vocalises ont résonné dans toute la plaine de Montcul. Le set est un subtil mélange de titres calmes, où la voix de Jennifer peut briller, et de morceaux plus énervés, où la puissance du groupe prend le dessus. L'année 2025 s'annonce chargée pour eux, et ils ont même annoncé leur sixième album, "Break The Silence", qui sortira en janvier 2026. Un moment plein d'émotion, qui a su séduire les foules.
Eihwar : L'Explosion Nordique en Clôture
Pour clore cette première journée en apothéose, quoi de mieux que la "Viking War Trance" d'Eihwar ! Ce duo français, composé de Mark et Asrunn, a rapidement conquis la scène metal et folk depuis début 2023 avec son style unique. Leur musique est un mélange audacieux de sonorités nordiques traditionnelles et de machines technoïdes puissantes, créant une ambiance que le groupe qualifie de "Viking War Trance" ou "Electro Viking".
Eihwar est arrivé sur scène comme un éclair, enveloppé dans une aura mystique et chamanique. Leurs corps peints, leurs cris gutturaux et leurs instruments insolites ont créé une atmosphère hors du commun, c'est un show unique transportant le public dans un véritable rituel païen. La prestation était intense, hypnotique, presque rituelle. Leur style, "brutal et festif", a transformé le lieu en un véritable “clairière rituelle”, invitant le public à une transe chamanique collective. Le public, épuisé mais galvanisé, a assisté à une conclusion mémorable, un véritable voyage aux confins du metal, de l'ancestral et du spirituel.
Avant de vous raconter la suite du carnage, laissez-moi vous plonger dans le cœur battant du Plane'R Fest, loin des amplis. Avec l'œil de Yog Sothoth en éveil, pour capturer cette énergie unique. Celles des copains qui trinquent, des t-shirts de légende, des pogos improvisés et de cette ambiance de folie qui nous rassemble.
Conclusion du vendredi : Le premier jour a été une véritable tornade de son et d'énergie. On a vu du mathcore, du post-metal, du death, du punk, de l'électro... Bref, un programme varié et de qualité, qui a su chauffer les corps et les esprits, malgré la chaleur accablante. Montcul a tremblé, la poussière a volé, et on s'est couché avec des étoiles métalliques plein les yeux. À demain, pour la suite des hostilités !
Xylia pour Yog Sothoth Photography !
Les Portes de l'Enfer s'ouvrent : Récit du premier jour du Lions Métal Fest 2025

Tribute To Thrash ✘ Decapitated ✘ Cryptopsy ✘ Warbringer ✘ Destinity ✘ Withering Surface ✘ Skeleton Pit ✘ Carnation ✘ Thy Legion ✘ Sans Roi ✘ Damager
Le soleil cogne encore fort sur Montagny en ce samedi 7 juin 2025 quand les portes du Lions Metal Festival s'ouvrent pour la première journée, et quelle journée ! L'ambiance est déjà électrique et la soif de décibels se lit sur tous les visages. Accrochez-vous, car ça a démarré sur les chapeaux de roue !
Résumé de la Journée : Une Avalanche de Metal !
Cette première journée du Lions Metal Festival 2025 a été une véritable déflagration sonore, traversant le spectre du metal avec une énergie inouïe. De l'entrée en matière thrash/heavy énervée de Damager au post-hardcore habité de Sans Roi, en passant par la brutalité orchestrée de Thy Legion, le ton était donné. Carnation a offert une leçon de death metal old-school, suivie par la folie teutonique de Skeleton Pit. La mélancolie efficace de Withering Surface a précédé la maîtrise du chaos mélodique de Destinity, qui jouait d'ailleurs à domicile avec son chanteur Mick Caesare aux manettes de l'organisation. La soirée a atteint des sommets avec la tornade thrash de Warbringer, la démonstration technique et brutale de Cryptopsy, et la furie polonaise des légendaires Decapitated, qui ont frappé un grand coup avec leur nouveau chanteur Eemeli Bodde, bougrement efficace. Pour clôturer cette orgie métallique, le Tribute To Thrash a mis le feu en revisitant les classiques, rappelant à tous la passion indéfectible pour le genre. Une journée mémorable, intense et sans répit, qui a clairement placé la barre très haut pour la suite du festival !
Song : Dying Light by Destinity !
Damager : La mise en jambes énervée
À 14h, les Lyonnais de Damager ouvrent le bal avec un thrash metal old-school qui sent la Bay Area et le chaos brûlant. Biberonnés à Slayer et Kreator, ils ont marqué l’underground avec leur EP No Guts, No Glory (2023) et teasent un nouvel album qui s’annonce comme une bombe. Sur scène, c’est une explosion pure et dure. Bast, à la basse et au micro, crache sa rage comme un possédé, pendant que les guitares débitent des riffs acérés. Leur setlist est une mitrailleuse : “Assault in Peace” te fout direct dans le bain, “Bombarde” et “Scorched Earth” te collent au mur, “Satellite” et “TNSTAS” accélèrent le tempo, “Guilty” te fait headbanger comme un forcené, “Slicing Through the Masses” tranche tout sur son passage, et “Whiplash” – oui, la reprise de Metallica – met le pit en ébullition. La foule, encore en rodage, se réveille à fond : pogos naissants, headbangs frénétiques. En 30 minutes, Damager retourne la salle et donne le ton : ce fest va être une boucherie !
Sans Roi : Un rituel dark qui te happe
Changement radical avec Sans Roi, ces Français qui te plongent dans un black metal avant-gardiste, à la croisée de l’ésotérisme et de la dissonance. Leur album L’Esprit & La Matière (2023) posait les bases d’une trilogie mystique, et Alchimie Du Scorpion (2024), inspiré par le tarot et Jung avec un artwork qui claque, a secoué la scène. Sur scène, c’est un voyage hypnotique.
Sous des lumières glauques, le chanteur balance des hurlements qui te filent des frissons, porté par des riffs tordus et des ambiances ritualistes. “Knight Of Cups” et “Occult Love Phenomena” captivent la foule, qui passe de la curiosité à une transe totale.Ici, une vibe où tu te sens aspiré dans un autre monde. Sans Roi, c’est perturbant, profond, et ça te marque à vie.
Thy Legion : Brutalité orchestrée
Les Maltais de Thy Legion arrivent sur scène, et là, c'est l'explosion. Avec leur death mélodique, ils ont mis le feu à la fosse. Les mecs sont des bêtes de scène ! Le chanteur a une énergie de dingue, il harangue la foule, se met en transe, et la communication avec le public est totale. Leur dernier album, "Grand Cosmic Funeral", est un concentré de rage et de mélodie qui, en live, a pris une dimension terrifiante. On est plongé dans un death metal moderne, puissant et mélodique, qui a fait bouger les têtes et les poings avec une force impressionnante.
Carnation : La relève belge du death metal
Les Belges de Carnation arrivent avec la force d’un bulldozer. Formés en 2013, ils se sont imposés avec Where Death Lies (2020) et Cursed Mortality (2023), mêlant death metal old-school à une production moderne. En 2025, ils sillonnent l’Europe avec l’Infernal Bloodshed Tour aux côtés de Decapitated et Cryptopsy.Leur set est une leçon de brutalité maîtrisée. Simon Duson, charismatique, balance des growls profonds tandis que les riffs de Jonathan Verstrepen lacèrent l’air. Des titres comme “Cycle of suffering” et “Where death lies” transforment le pit en chaos organisé, avec circle pits et crowdsurfing à foison. La salle, déjà bien remplie, explose d’énergie. Carnation revendique sa place parmi les grands, et ça cogne dur.
Skeleton Pit : Le thrash teuton qui cogne
Les Allemands de Skeleton Pit ramènent le thrash metal teigneux dans la veine de Destruction et Sodom. Depuis Chaos at the Moshpit (2018) et Lust to Lynch (2020), le quatuor enchaîne les riffs assassins et les hymnes pour headbangers. En 2025, ils tournent sans relâche .Sur scène, c’est une déflagration. Les guitaristes débitent des riffs à la précision chirurgicale, et le chanteur harangue le public avec une fougue communicative. “Violent Raid” et “Hit in the pit” déclenchent des pogos sauvages, et les sourires carnassiers des musiciens trahissent leur plaisir. Un set court mais intense, qui laisse des courbatures et des acouphènes en souvenir.
Withering Surface : La mélodie venue du froid
Les Danois de Withering Surface, vétérans du melodic death metal, apportent une touche d’émotion dans cette journée brutale. Pionniers dans les années 90, influencés par In Flames, ils ont signé un retour remarqué avec Meet Your Maker (2020) et Exit Plan (2024). En 2025, ils enchaînent les festivals pour défendre ce dernier.
Leur set oscille entre intensité et mélodie. Michael H. Andersen pose des lignes vocales puissantes, soutenues par des guitares aux mélodies accrocheuses. Des titres comme “Denial Denial Denial” et “Leaves in the Stream” captivent un public qui alterne headbanging et contemplation. Une performance mémorable, qui donne envie de les revoir.
Destinity : Les héros locaux en terrain conquis
Destinity, figure du melodic death metal lyonnais, joue à domicile. Formés en 1996, ils ont traversé les époques avec In Continuum (2021) et Ascension (2025), un retour aux sources rageur. Mick, chanteur et organisateur du festival, est dans son élément.
Leur set est un modèle d’équilibre entre brutalité et mélodie. Les riffs mélodiques et les touches de clavier planant se marient à des growls féroces. “Reject the Deceit” et “Black Sun Rising” déclenchent une ferveur dans le public, qui chante et moshe avec passion. Destinity livre un show impeccable, prouvant leur statut de valeur sûre.
Warbringer : Le thrash américain en mode bulldozer
Les Américains de Warbringer, fers de lance du thrash metal moderne, déferlent avec une énergie explosive. Depuis Woe to the Vanquished (2017) et Wrath and Ruin sorti le 14 mars dernier, ils enchaînent les tournées, dont l’Infernal Bloodshed Tour en 2025.
John Kevill transforme la salle en champ de bataille. “Neuromancer” et "Living weapon” déclenchent un déluge de crowdsurfing et de circle pits, encouragés par ses “Come on, move!”. Les riffs galopants et les solos incisifs électrisent le public. Kevill, brandissant une épée pour “The Sword and the Cross”, pousse le spectacle à son paroxysme. Le pit était en fusion, c'était le chaos organisé le plus jouissif que l'on puisse imaginer. Une déflagration ! Un set qui laisse tout le monde à bout de souffle, mais euphorique.
Cryptopsy : La brutalité technique du Canada
Les Canadiens de Cryptopsy, légendes du technical death metal, frappent comme une tempête. Depuis None So Vile (1996), ils repoussent les limites avec An Insatiable Violence (2025). Leur virtuosité est intacte.
Matt McGachy, menaçant, et les blasts de Flo Mounier font trembler la salle, ils plongent le public dans un tourbillon de violence sonore. Malgré un souci technique en début de set, Cryptopsy reste inébranlable, livrant une performance d’une intensité rare. Les fans de death metal technique sont comblés, et le pit ne désemplit pas.
Decapitated : Les rois polonais avec un nouveau maître du growl
les Polonais de Decapitated avec une aura de titans. Depuis 1996, ils redéfinissent le death metal technique avec des albums comme Winds of Creation (2000) et Cancer Culture (2022). En 2025, ils achèvent l’Infernal Bloodshed Tour, et Montagny est leur terrain de conquête. La nouveauté ? L’arrivée d’Eemeli Bodde, ex-Mors Subita, au chant depuis octobre 2024, remplaçant Rafał “Rasta” Piotrowski après 14 ans. Bodde, connu pour sa voix puissante et sa présence électrisante, a fait ses débuts au Damnation Festival 2024 et s’impose déjà comme une force.
Sur scène, Decapitated est une machine chirurgicale. Vogg, à la guitare, mène la charge avec des riffs complexes, tandis que Bodde, véritable bête de scène, alterne growls profonds et hurlements agressifs. Sa voix, à la fois brutale et précise, donne une nouvelle dimension à des classiques comme “Spheres of Madness” . Le public, d’abord curieux de découvrir le nouveau frontman, est vite conquis par son charisme et son énergie débordante. Les lumières dramatiques et les blasts implacables amplifient l’intensité. Bodde, entre deux morceaux, lance un “Are you ready to die for metal?”, déclenchant un pit apocalyptique. Decapitated prouve qu’avec Bodde, ils entament un nouveau chapitre sans perdre leur couronne.
Tribute To Thrash : Le final explosif
Pour clôturer cette première journée de folie, quoi de mieux qu'un Tribute To Thrash ? Un final explosif qui a permis à tout le monde de chanter et headbanger sur les classiques du genre. Une ambiance de camaraderie et de pure passion pour le metal qui a parfaitement résumé l'esprit de cette journée. Composé de vétérans de la scène française comme Stéphane Buriez (Loudblast), Alexandre Colin-Tocquaine (Agressor), Nicklaus Bergen (Loudblast) et Fabien "Speed" Cortiana (Evil One, Thrashback), ce supergroupe a livré un hommage vibrant et survolté aux pères fondateurs du thrash, un régal !
Quelle première journée ! Le Lions Metal Festival 2025 a frappé fort, très fort. Les groupes ont donné le meilleur d'eux-mêmes et le public a répondu présent avec une énergie incroyable. On se donne rendez-vous demain pour la suite des hostilités. D'ici là, reposez vos cervicales, car ça va encore cogner !
Xylia pour Yog Sothoth Photography !










































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































